Elu au Conseil Municipal des Jeunes à Mont de Marsan, il apprend la mise en place de projets. La section locale de l’UNICEF lui donne les clés de l’aide internationale. En octobre 1998, le collégien crée avec ses copains le Club Quetzal pour venir en aide à la scolarisation des petits indiens, tous Mayas au Guatemala. De proche en proche, un millier d’enfants vont à l’école.
En 2004, le club bâtit un collège, classe après classe. La Fondation Rigoberta Menchù soutient Quetzal : « on a réussi à mettre en place un système de bourses, les instituteurs sont des piliers, le collège fonctionne très bien. L’objectif est que les étudiants prennent le relais ». Les ressources viennent de France, avec entre autre la Peña Taurine «El Juli» de Mont-de-Marsan, la générosité personnelle du matador, l’appuie du commerce équitable...
Entre deux barreaux Vincent n’a pas voulu choisir, il termine ses études d’avocat à Paris et Madrid, et prépare cette année à Genève une spécialité de Droit International Humanitaire et Droits de l’Homme. Ses appuis sont ici et au Guatemala où il passe trois semaines par an.
« Je n’ai jamais eu l’impression d’avancer tout seul » conclut-il.
Plus d’infos : www.clubquetzal.org
Il est tombé dans l’art du dessin tout petit : un grand-père professeur de dessin, un père graphiste. « Je n’avais pas 10 ans quand je suis allé timidement frapper à la porte de Ramon Monzon qui habitait alors à Dax » (ndlr : dessinateur espagnol ayant collaboré entre autres au journal Vaillant, avec Gotlib, au « Concombre masqué », etc.). Il rencontre ensuite le landais Yves Bordes, scénariste et dessinateur lui aussi.
De rencontres en rencontres, d’expositions en festivals, Marc confirme : il fera carrière dans le dessin.
La passion de son terroir l’anime : les Pyrénées, les Landes, le Béarn, le Pays Basque. Il s’en inspire d’ailleurs pour son premier carnet de voyage : «Pyrénées sauvages», un recueil de quatre années de croquis, aquarelles, encres de chine et, cerise sur le gâteau : une rencontre avec Cannelle, ourse dramatiquement disparue (éd. Cairn, coup de cœur de la FNAC à sa parution et réédité plusieurs fois). S’en suivront un autre carnet de voyage, «Landes secrètes», deux bandes dessinées burlesques et très drôles, « Brèves de féria » et « Brèves du Sud-ouest » et un roman « Xan de l’ours », inspiré d’une légende basque. En parallèle, il croque en direct les invités de « Culture Sud », une émission de l’ex-chaîne locale Alegria, travaille dans le cinéma, etc.
Aujourd’hui, sa carrière s’emballe. On retrouve ses illustrations caustiques toutes les semaines dans « Siné Hebdo » (digne successeur de « Hara-kiri » ou « Charlie Hebdo ») et dans les pages de « Vendredi » (hebdomadaire consacré au meilleur du web).
Admirateur de Coluche, Desproges, de toutes ces voix impertinentes et libres, Marc a croisé le destin de Renaud, lui aussi rebelle et revendicatif. Une sincère amitié les unis depuis quelques années. Ils ont les mêmes chantres et adorent tous les deux les Pyrénées. Ce qui devait arriver arriva : Marc vient de signer, en collaboration avec Nicolas Traparic (textes) un superbe ouvrage consacré à notre Gavroche national ! Ce livre fait aussi l'objet d'un documentaire de 26 mn réalisé par Gregory Martin, Matthieu Besnard et Christophe Bonnard, avec Christophe Alévêque et Muriel Huster.
Expressions d'Ici- Mai 2009
Marc Large : Il en mène large...
L’endroit est idyllique, une maison basque traditionnelle remarquablement restaurée sur les hauteurs de la vallée de la Nivelle. Elégance et raffinement d’un style contemporain épuré, l’esthétique est pensée dans le moindre détail. La clientèle attablée jette un œil sur la cuisine ouverte, l’autre sur le jardin. En fond, la Rhune et les Trois Couronnes, la chaîne des Pyrénées. Des chambres, deux appartements et une salle de séminaire équipée, tout est conçu pour la concentration ou la décontraction.
A vingt ans, Cédric Béchade, originaire du Limousin, exprime son art à l’Hôtel du Palais de Biarritz. Suivront dix années chez Alain Ducasse à Paris. Chef à son tour, il cherche une affaire et la trouve ici. « J’ai travaillé sur le projet pendant cinq ans en allant voir plusieurs Chefs entrepreneurs. Ils m’ont transmis leur expérience. Dans le Pays Basque, j’ai aussi tissé des liens. Il faut respecter l’authenticité du pays, ce n’est alors pas un problème de s’intégrer ».
Un nouveau concept, selon le propriétaire, pensé dès la construction, permet plus d’aisance dans le travail. « J’ai enlevé beaucoup des contraintes de ce métier pour que chacun soit plus à l’aise. La cuisine est un lieu de vie. Il faut tout rationaliser afin d’être détendu au travail, et donc plus heureux. Quand on est heureux, on le transmet ! »
Expressions d'Ici - Avril 2009
Cédric Béchade, restaurant L’Auberge Basque Saint-Pée-sur-Nivelle :
L'étoile mais...
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A la fin de ses études de commerce, en 1994, Axel Asport suit en entreprise une formation de piscinier pendant 24 mois. En travaillant avec les professionnels du métier, il apprend et surtout se passionne. Lorsqu’il aide à l’installation de la piscine chez ses parents, il comprend qu’il en fera désormais son métier. Il intègre alors une entreprise dans laquelle il peaufine ses connaissances et apprend toutes sortes de techniques de fabrication de piscine dans différents matériaux : béton, polyester etc. Cet apprentissage polyvalent lui confère un bagage qualitatif qui lui permet d’intégrer le Groupe Alliance comme technico-commercial. Pendant trois ans, il s’occupe de monter des agences du Groupe et de former des techniciens piscines dans le grand sud.
En 2003, il décide avec sa compagne d’installer Cap Atlantic Piscines dans le secteur des Landes, en exclusivité avec Alliance Piscines. En même temps, il développe les activités connexes à la piscine : spa, sécurité, piscines hors sol,...
Aujourd’hui, Cap Atlantic Piscines allie la flexibilité d’une PME et la force du groupe Alliance Piscines, riche de 30 ans d’expérience. L’exposition permanente à Labenne, dans les Landes, permet de voir plusieurs modèles en situation (polyester et hors-sol). Les piscines polyester que propose Cap Atlantic ont la seule vraie garantie décennale par capitalisation qui s’applique à la fois : sur la structure, l’étanchéité et le gel coat (revêtement).
Tél. 06 26 01 54 93 / 05 59 45 40 06 -
Expressions d'Ici - Mars 2010
Axel Asport : Cap Atlantic Piscines
Deux étoiles Michelin depuis 37 ans, Relais et Châteaux depuis 1999, le Relais de la Poste est rentré depuis 2008 dans Les Grandes Tables du Monde, une institution très fermée (120 tables seulement dans le monde). Et pour proposer une cuisine aux saveurs différentes selon la saison, les produits et l'état de la carte, avec en plus une touche contemporaine voire exotique, Coussau a ouvert l’Auberge, toujours à Magescq. Quelques plats canailles, d'autres d'un vrai classicisme à des prix trés serrés, permettent une autre approche de cette grande maison.
Notre secret, c’est le temps... Nous n’avons jamais voulu nous en détourner. Celui qu’il faut pour apprendre les recettes, puis pour choisir et pour enfin nuancer sa propre touche. Au fil des années, les sauces s’allègent, les cuissons diffèrent, la présentation varie, mais sans jamais renier l’esprit d’origine.
Le temps d’ici est celui des saisons. Nous aimonstravailler avec les producteurs locaux, leurs denrées sont magnifiques. Découvrir les premières asperges, est un plaisir toujours ravivé. Champignons, pibales et anguilles, saumons et lamproies de l’Adour procurent des saveurs inconnues ailleurs... Il suffit d’attendre les saisons. Le bœuf de Chalosse, le canard et le foie bien sûr figurent en bonne place. Des foies gavés à la main, fondants et savoureux...
Les préparations aussi varient au gré du temps, parfois même de celui qu’il fera le lendemain. Deviner les envies des autres, les surprendre un peu sans bousculer leurs habitudes. Cela permet de jouer le chaud, le tiède et le froid, et de décliner par exemple le foie gras sous quatre versions différentes chaque jour.
Voilà, nous voyageons sans bouger. Notre clientèle locale, régionale et internationale se déplace beaucoup et nous nous adaptons en suivant le mouvement sans la dépayser.
Expressions d'Ici - Mars 2009
Jean et Jacques Coussau, restaurant Le Relais de la Poste à Magescq :
La tradition dans le temps
Mimi lit. Vincent, comme tous les enfants écoute sa maman avant de dormir. A un détail près : le conte de fées est un combat ! Le récit «Moi Rigoberta» est écrit par une femme prix Nobel de la Paix en 1992, Rigoberta Menchù, indienne Maya du Guatemala. Choyé par les siens, Vincent entend les ravages de la guerre civile, les familles décimées, les tortures et les assassinats. L’électrochoc vient en 1994. Vincent a dix ans, son père l’emmène au Salvador et au Guatemala. Des luttes armées sournoisent déchirent les deux pays. Il découvre alors la réalité de la violence entre les peuples, l’indicible. Pour le petit Montois, rien ne sera comme avant. Une destinée s’éveille.
Vincent Simon veut agir, les adultes vont l’aider.
Expressions d'Ici - Mars 2009
Vincent Simon : L’enfant qui voulait aider
EXPRESSIONS D'ICI
Landes - Pays Basque - Béarn
Le magazine des gens d'Ici
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